VOLTAIREANDCO

P a u l i n a. R.

Lundi 14 mars 2011 à 8:48



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Enchantée, il y a bien longtemps que je n'ai plus tenu de journal, de page où j'ai la possibilité de m'exprimer sans gâcher la moindre feuille de papier. Auparavant, j'étais pivovarova puis paocamus, j'ai tenté une esquisse de moi sans jamais réellement la continuer. Je m'appelle Pauline/Paulina au choix, je me suis longtemps posé des questions sur mon passé, et bien que mes yeux soient désormais tournés vers l'avenir, je reste cependant sensible à ce qui a fait ce que je suis aujourd'hui. Je suis jeune et la vie me tend les bras, je suis parvenue à me trouver dans ce monde pourtant bien compliqué et mon bonheur s'étale dans les allées d'une bibliothèque, dans chaque rayon d'une librairie. J'ai choisi L pour mon amour de la langue, pour l'odeur d'un bouquin poussiéreux abandonné au fond d'une étagère. Je me suis révélée une réelle passion pour les arts, à commencer par mon amour pour la danse et j'ai finalement compris que mon obsession du passé était telle qu'il fallait que je m'abandonne à des études d'histoire. Je suis tout ce qu'il y a de plus épanoui, à quelques exceptions près : irritée par le manque de respect de certains, irritée par les caprices d'autres.. de belles sottises à côté de ma passion d'histoire, de littérature, de nature et de lui.. car il y a un lui, un merveilleux lui, un lui tout en beauté, tout en sourire, tout en amour.

Vendredi 29 juillet 2011 à 22:04

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Alors bonsoir, l'écriture me manquait bien trop et il aurait bien fallu qu'un jour je tourne le dos à mes peurs. Je suis bien décidée à parler de tout, à faire couler ici, non pas de l'encre, mais l'essence de chacune de mes pensées. Depuis tout ce temps, voilà: J'ai obtenue mon bac avec 13,71 (fierté), et je suis désormais inscrite en temps qu'étudiante en Histoire à Paris IV Sorbonne. Je n'ai pas changé, non: toujours autant obsédée par ce foutu passé, toujours obsédée par une perfection que je voudrais humaine. Que voulez-vous? Je suis née pour me triturer le cerveau. Je fais en sorte - malgré moi - que chacun de mes états d'âmes soient clairement identifié, analysé, interprété. J'ai sans cesse ce petit vélo dans ma tête. Mais je suis faite ainsi, qu'avancer de plus?
Nous sommes le 29 juillet, il n'y a jamais eu de période aussi triste que celle-ci: le temps est déréglé (que d'averses ce mois de juillet), mon amour est aux Etats-Unis jusqu'au 1er septembre et je meurs de ce manque de tendresse, de ce manque de vie. Seulement, comment dire? - Je n'ai pas le choix.


L'ai-je déjà eu?

Vendredi 29 juillet 2011 à 22:27

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Tu vois, c'est pas simplement que je t'aime. C'est que j'étais juste une jeune fille en fleur, qui prenait soin de ses cheveux, qui mettait du vert à ses yeux. Et puis il y avait ce froid de décembre, et puis ce froid à l'intérieur de mon petit coeur. A cette époque j'étais meurtrie, je ne croyais plus en rien et surtout pas en moi. Et comme si Dieu avait eu ce besoin de me donner une chance, tu es arrivé, toi, avec tes cheveux trop longs et ta veste en simili-cuir. Toi, l'inaccessible que je n'aurais jamais pensé aimer un jour. Tu t'es posé sur ma vie, tu m'as fait croire que la vie avait un sens et puis tu as posé tes lèvres sur les miennes. C'est à partir de là que j'ai compris qu'il ne s'agissait plus simplement d'y croire. A ce moment là, j'ai vécu l'espoir. Et je vis ça depuis déjà deux ans et demi en me demandant chaque jour ce que j'ai pu faire de si bon dans ma vie pour que Dieu - s'il existe - m'offre cette chance inouie d'avoir rencontré l'amour de ma vie à 16 ans. La personne sans qui je ne serai pas celle que je suis, car tu m'as donné confiance en moi, tu a séché mes larmes et tu m'as porté sur tes grandes épaules et j'ai pu enfin me dire "s'il t'aime et crois tant en toi, alors peut-être es-tu quelqu'un de bien, qui gagne à réussir." Tu m'as ouverte au monde, ouverte à la vie. Quoi que je fasse, quelque soit l'endroit où je suis, tout me ramène à toi. C'est peut-être à partir de là que né ma plus grande phobie. Car si cet amour est tellement fort qu'il m'a permis de vivre - car je suis née en t'aimant, j'ai respiré dès ton premier "je t'aime" -, alors il a la possibilité de me tuer.
Cet échange incessant d'amour, de tendresse dépasse l'entendement. Je ne peux expliquer ce qui m'arrive, je ne sais pas pourquoi ce trésor m'est offert.
Tu me vois grandir depuis presque 3 ans, mais je veux pas encore nous considérer comme des adultes. Tu comprends, je veux rester cette petite blonde discrète et maladroite qui passait sa vie à pleurer devant p.s. i love you et qui criait qu'elle avait mal à un monde trop sourd, trop lourd pour l'entendre. Tu as eu cette subtilité, j'avais confiance et je t'ai parlé. Tu m'as conquise par ta finesse d'esprit, par ce don que tu avais et que tu as encore, de me faire rêver. Chacun de tes mots transpire la poussière d'étoile. Je veux être à jamais cette petite blonde pas sûre d'elle et me blottir dans les bras de cet amour que tu es, toi qui sait si bien me parler et me montrer le monde tel que j'aimerai le voir.
Je ne veux pas grandir, le temps m'effraie. Je veux simplement que l'on reste ce joli couple d'enfants.

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